Sept-deux

C'est pas pour me vanter, mais j'ai atteint un âge vénérable, avec, cette année, une mention spéciale décernée par les plus hautes autorités : "fragile et vulnérable". Dont acte. Dorénavant je ferai attention avant de traverser une rue, je ne boirai pas plus d'un litre de vodka à la fois, je ne me brosserai pas les dents avec le balai de ch...s, j'éviterai de boire de l'eau froide juste après avoir mangé des cerises, je garderai mes lunettes de vue pour conduire, je ne grimperai plus aux arbres en jouant à Tarzan, je soignerai mon petit cœur et mes intestins, je troquerai mon masque de Zorro contre un masque à gaz, et, surtout, je ne ferai plus jamais la bise à personne ! C'est donc muni de ces résolutions publiquement déclamées que je me souhaite en bafouillant un peu un joyeux anniversair de Pépé !

Comment jouer avec les définitions...

Rédigé par André Cabaret - - Aucun commentaire

L'autre jour, au cours d'un débat, une intervenante a affirmé qu'après avoir fait quelques recherches elle pouvait donner la définition du racisme: "la discrimination d'un groupe de personnes données". Si l'on prend la peine de se renseigner, on tombe en effet sur ces deux définitions : "1. Idéologie postulant une hiérarchie des races. 2. Discrimination, hostilité violente envers un groupe humain." Selon toute évidence, la dame n'avait retenu que la deuxième assertion. Ce qui est dangereux. Car on peut discriminer par exemple les femmes dans un groupe humain, ou les enfants, ou les vieux, ou les rouquins, voire les handicapés : quel rapport avec une race? On peut ostraciser les représentants de telle ou telle tendance politique, de telle ou telle religion : que vient faire la race là-dedans?... Le racisme est une stupidité car il postule l'existence de races au sein de l'espèce humaine ; or on sait qu'il n'y a qu'une race humaine se manifestant sous différents aspects que rien ne permet de hiérarchiser. On en arrive à la conclusion que les mots perdent de leur substance, et même de leur sens, selon les locuteurs. On s'aperçoit aussi que certains locuteurs sont plus libres de s'exprimer que d'autres. Lorsque Christiane Taubira parle de "la race créole qui a des spécificités particulières", nul ne lui en fait grief. Mais essayez de dire que la race berrichonne, angevine ou bordelaise a des qualités qui etc., vous verrez le tollé ! A force de taxer de raciste toute personne qui, en s'exprimant, s'éloigne de la doxa bien pensante, on dénie à cette formulation  sa vertu première qui est de condamner une imbécillité ! Et l'on coupe court à tout dialogue, tout échange de points de vue. C'est tristounet...


Salon(s) reprise

Rédigé par André Cabaret - - Aucun commentaire

Après une année pour le moins perturbée, les activités reprennent, avec toutes les précautions d'usage.

Je serai donc présent au Salon du Livre de Schirmeck les 17 et 18 octobre 2020 avec mes nouveaux bouquins, notamment Traque piégée et le dernier paru : Ecran fatal. Bienvenue à tout le monde... en attendant les prochaines manifestations !


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