En ce lendemain du 8 mars, force est de constater que ce qui ne devrait plus être qu'un lointain souvenir demeure une nécessité pour rappeler à tous que les "droits" des femmes sont exactemen les mêmes que ceux des hommes. Les devoirs aussi, d'ailleurs. Pourtant le patriarcat qui s'est installé dans l'humanité depuis la nuit des temps ne cesse d'imposer son mode de mentalité débile partout dans le monde. J'ai la conviction que ce patriarcat et son autoritarisme ne reposent que sur une seule cause : la jalousie. Oui : une diférence essentielle existe entre les hommes et les femmes. Celles-ci mettent des enfants au monde, elles donnent la vie. Les hommes ne peuvent pas faire cela; la vie, ils l'ôtent. Ils sont jaloux du pouvoir extraordinaire qu'ont leurs compagnes. Et, par pure jalouise, ils ont muselé lesdites compagnes, ils ont usé de leur force pour faire payer cher aux femmes cette capacité indéniable. Le pouvoir mâle? Une simple manifestation de jalousie. C'est aussi bête que ça. Et je doute qu'on puisse me prouver le contraire...
L'autre jour, au cours d'un débat, une intervenante a affirmé qu'après avoir fait quelques recherches elle pouvait donner la définition du racisme: "la discrimination d'un groupe de personnes données". Si l'on prend la peine de se renseigner, on tombe en effet sur ces deux définitions : "1. Idéologie postulant une hiérarchie des races. 2. Discrimination, hostilité violente envers un groupe humain." Selon toute évidence, la dame n'avait retenu que la deuxième assertion. Ce qui est dangereux. Car on peut discriminer par exemple les femmes dans un groupe humain, ou les enfants, ou les vieux, ou les rouquins, voire les handicapés : quel rapport avec une race? On peut ostraciser les représentants de telle ou telle tendance politique, de telle ou telle religion : que vient faire la race là-dedans?... Le racisme est une stupidité car il postule l'existence de races au sein de l'espèce humaine ; or on sait qu'il n'y a qu'une race humaine se manifestant sous différents aspects que rien ne permet de hiérarchiser. On en arrive à la conclusion que les mots perdent de leur substance, et même de leur sens, selon les locuteurs. On s'aperçoit aussi que certains locuteurs sont plus libres de s'exprimer que d'autres. Lorsque Christiane Taubira parle de "la race créole qui a des spécificités particulières", nul ne lui en fait grief. Mais essayez de dire que la race berrichonne, angevine ou bordelaise a des qualités qui etc., vous verrez le tollé ! A force de taxer de raciste toute personne qui, en s'exprimant, s'éloigne de la doxa bien pensante, on dénie à cette formulation sa vertu première qui est de condamner une imbécillité ! Et l'on coupe court à tout dialogue, tout échange de points de vue. C'est tristounet...