Dédicaces one more time !

Rédigé par André Cabaret - - Aucun commentaire

Bonjour à tous

Ce samedi 20 mai je serai en dédicace à Obernai de 14 h à 17 h chez : Libr-Air, avec mon dernier polar : Prise d'otages, dont l'action se situe à La Meinau à Strasbourg.

Je serai en compagnie de Christine Daux qui a publié : Le garçon perché, un polar qui se passe dans les Vosges.

Dimanche 21 mai, je serai au Salon du Livre de Dettwiller avec tous mes bouquins !

Geispolsheim

Rédigé par André Cabaret - - Aucun commentaire

Dimanche 23 avril 2017 : journée de dédicace à Geispolsheim. Un salon petit mais sympa, organisé par des collègues qui y croient, qui aiment les livres et les auteurs, qui se décarcassent pour les visiteurs et lecteurs potentiels. Venez découvrir ce que les auteurs régionaux ont à vous offrir. Vous en connaissez déjà beaucoup, il y aura des nouveautés, ce sera une jolie fête amicale !

Conseil Lecture #1

Rédigé par André Cabaret - - Aucun commentaire

Bonjour

je viens vous faire part d'une lecture qui m'a paru intéressante : L'insouciance, de Karine TuiL J'avoue que je n'étais pas très chaud, au départ. Une forme de méfiance peut-être? Je me suis donc un peu forcé. Eh bien, je dois dire que l'auteure fait montre d'une puissance d'évocation certaine. Le sujet est connu, je n'y reviens pas (de toute façon, dans 90% des cas, le sujet importe peu, c'est la manière dont il est traité qui compte). Les différents personnages sont présentés avec brio: qualités, défauts, failles, ambitions, doutes, chagrins et peines, tout est mis en place pour rendre les personnages vivants. Une mention spéciale pour le tout premier chapitre qui évoque le traumatisme de Romain Roller de retour d'Afghanistan. La lente dérive et la chute de l'entrepreneur François Vély sont décrites avec la précision nécessaire pour démonter l'implacable mécanique qui se met en place. J'ai été moins emballé par les histoires d'amour entrecroisées, peut-être parce qu'en comparaison des drames vécus par les protagonists elles paraissent un peu "fades", voire déplacées. Il est certain que K. Tuil possède un style qu'on pourrait qualifier  de logorrhéique ou de torrentiel, qui convient parfaitement au récit développé, mais qui, paradoxalement, nécessite d'être tenu de bout en bout. D'où certaines baisses de tension, notamment dans les relations affectives. En tout cas, on navigue dans des milieux méconnus où le simple mortel n'a pas accès, et l'on découvre un monde dont on se doute qu'il est impitoyable et qui se révèle bien tel sous la plume de l'auteure. Contrairement à d'autres écrivains qui manient ce genre de narration à bride abattue et dont on ne parvient pas toujours à suivre la pensée, ici l'enchaînement des phrases et des paragraphes obéit à une logique structurelle à laquelle le lecteur adhère : on ne se perd pas dans le dédale des intrigues, pas plus qu'on ne perd le fil du récit. Bref, une lecture roborative bien que pas très reposante !

Prise d'otages : quatrième extrait

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Agissant comme quelqu'un qui est seul sur Terre, il saisit le téléphone et appela le négociateur :

— J'ai une déclaration à faire.

Je vous écoute.

Pas à vous. Aux médias. J'attends.

Clotilda se demanda ce que le braqueur avait en tête. Elle l'interpella :

Que se passe-t-il, Oualid ?

Rien qui vous concerne, capitaine.

J'aimerais comprendre. Vous êtes un homme intelligent. Qu'est-ce qui vous motive ? Qu'est-ce qui vous a amené à… ?

À quoi ? À être ce que je suis ? À faire ce que je fais ?

Il eut une moue dédaigneuse :

Ça, femme, ce n'est pas à toi que je le dirai…

Et il ajouta une tirade dans ce qui ressemblait sans l'ombre d'un doute à de l'arabe.

Puis il croisa les bras et se mura dans le silence.

Troisième extrait

Rédigé par André Cabaret - - Aucun commentaire

Prise d'otages : troisième extrait :

  

Le commandant Romain, qui se tenait au courant minute par minute de la situation, avisa son supérieur, le contrôleur général des services actifs de la police nationale. C'est à lui qu'incomba la tâche délicate qui consistait à avertir le ministre de l'Intérieur du problème qui venait de surgir en périphérie du G10. Par chance, si l'on peut dire, ledit ministre était à Strasbourg. S'isolant dans un endroit discret, il écouta très attentivement le compte rendu du contrôleur général.

Merci de m'avoir informé. Je m'entretiens aussitôt avec le Premier ministre et Madame le préfet.

Comme il fallait des hommes connaissant le terrain, c'est le GIPN de Strasbourg qui fut contacté et missionné à La Meinau. Une décision prise en un temps record : il n'était pas question de laisser traîner en longueur une affaire qui risquait de ternir l'image d'un G10 consacré à la lutte contre le terrorisme !

 

Prise d'otages (Deuxième extrait)

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Et voici que l'action se noue dans l'histoire de Prise d'otages :

Stop !

Qu'est-ce qu'il y a ?

L'homme leva une main pour intimer à ses comparses de ne plus bouger. Il observa la rue, les trottoirs et les abords du salon de thé.

En biais par rapport à la rue de Franche-Comté, à une vingtaine de mètres, deux types étaient arrêtés, comme deux badauds qui conversent nonchalamment. Sauf que l'un d'eux fixait la porte du salon, tandis que l'autre, lui tournant ostensiblement le dos, téléphonait, le coude levé, son autre bras décrivant des arabesques dans l'air. Celui qui regardait dans la direction de la vitrine détourna la tête un peu trop brusquement.

Le braqueur murmura :

Des flics ! Je les flaire à dix bornes...

Soudain, au carrefour, une voiture de police s'engagea à petite allure sur le trottoir opposé et se positionna en face de l'arrêt du bus.

Et merde !...

Coincés. Ils étaient coincés ! Ou bien ils tentaient une sortie, en misant sur le fait que les flics n'étaient peut-être pas là pour eux. Ou bien ils se repliaient dans le salon avant d'envisager la suite.

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