Prise d'otages (Deuxième extrait)

Rédigé par André Cabaret - - Aucun commentaire

Et voici que l'action se noue dans l'histoire de Prise d'otages :

Stop !

Qu'est-ce qu'il y a ?

L'homme leva une main pour intimer à ses comparses de ne plus bouger. Il observa la rue, les trottoirs et les abords du salon de thé.

En biais par rapport à la rue de Franche-Comté, à une vingtaine de mètres, deux types étaient arrêtés, comme deux badauds qui conversent nonchalamment. Sauf que l'un d'eux fixait la porte du salon, tandis que l'autre, lui tournant ostensiblement le dos, téléphonait, le coude levé, son autre bras décrivant des arabesques dans l'air. Celui qui regardait dans la direction de la vitrine détourna la tête un peu trop brusquement.

Le braqueur murmura :

Des flics ! Je les flaire à dix bornes...

Soudain, au carrefour, une voiture de police s'engagea à petite allure sur le trottoir opposé et se positionna en face de l'arrêt du bus.

Et merde !...

Coincés. Ils étaient coincés ! Ou bien ils tentaient une sortie, en misant sur le fait que les flics n'étaient peut-être pas là pour eux. Ou bien ils se repliaient dans le salon avant d'envisager la suite.

Prochain polar : Prise d'otages (Chapitre 1 - extrait)

Rédigé par André Cabaret - - Aucun commentaire

     À la mi-mai, aux alentours de 19 heures, il régnait sur la cité de La Meinau, quartier populaire au sud de Strasbourg, une atmosphère presque estivale. Des enfants jouaient sur les parkings, des chiens effectuaient leur avant-dernière promenade de la journée, par les fenêtres grandes ouvertes des immeubles s'échappaient des senteurs de plats mitonnés mêlées aux odeurs des troènes en fleurs, quelques nuages potelés dérivaient dans le ciel d'un bleu intense au-dessus du cimetière sud et de la forêt de la Faisanderie ; on entendait pétarader sur l'avenue de Normandie un quad conduit par un jeune à casquette malmenant son moteur ; des collégiennes déambulaient en échangeant de petits cris qui leur tenaient lieu de dialogues. Une sorte de paix émanait de la cité en cette fin de vendredi.

Au dernier étage d'un immeuble se dressant rue Schulmeister, dans un F3 sommairement meublé, un couple s'apprêtait à vivre une soirée inoubliable...

Mais comme disait l'autre : "Ce n'est qu'un combat, continuons le début!"

Hélène et Raymond enfin édité !

Rédigé par André Cabaret - - 3 commentaires

Je m'adresse à toutes celles et tous ceux qui ont eu la gentillesse de participer à la souscription que j'vais lancée début mai.

Voici la bonne nouvelle : le livre consacré à mes parents est enfin paru !

Cepedant il est arrivé à la veille de notre départ dans le midi où nous faisons "colonie de vacances". Je me vois donc dans l'obligation d'en reporter la distribution à mon retour, fin août.

Rassurez-vous, début septembre, tout le monde aura reçu ce pavé de mille pages et pesant 3 kilos...

Je souhaite à toutes et à tous un bon été, en attendant l'arrivée du colis !

 

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